slavine

suce-chien.JPG

 

La zoophilie (du grec ancien ζωον zôon, « animal » et φιλία philía, « amitié » ou « amour »), est une paraphilie dans laquelle un animal est l'objet du désir.

Le journal animé par Victor Hugo s'appelait Le Zoophile et le terme est souvent utilisé encore dans ce sens classique « platonique »1. Par extension, le terme est ensuite passé à l'attirance sexuelle d'un être humain pour un ou plusieurs animaux2, sens le plus fréquemment utilisé. Les individus souffrant d'un comportement d'attirance ou d'excitation envers des animaux sont appelés « zoophiles ».

Généralement considérée comme une déviance ou une perversion sexuelle, elle devient une paraphilie si elle remplit ces critères, bien qu'elle ne soit plus listée depuis 1980 dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM), la référence psychiatrique américaine et mondiale en matière de troubles mentaux. Certains individus, par exemple, le philosophe et auteur Peter Singer (impliqués dans les mouvements pour les droits des animaux), affirment que le sexe homme-animal n'est intrinsèquement pas immoral3.

 

coralie

Apparu au xixe siècle, le terme « zoophilie » provient de racines grecques. Il était autrefois connu sous le nom de « bestialité ». Au xxie siècle, ce terme est souvent utilisé pour désigner le passage à l'acte sexuel effectif qui peut découler d'une attirance zoophile. Il est aussi question, dans ce cas, d'« actes zoophiles ». Il n'existe aucune loi interdisant des activités sexuelles avec un animal dans certains pays, et elles ne sont explicitement pas condamnables. Dans la plupart des pays en revanche, les activités zoophiles sont dites illégales par les lois de cruauté envers les animaux ou de « crime contre la nature » ; cependant, la notion d'« abus » est débattue4.

Jeu 29 nov 2012 Aucun commentaire